Économie de la Zambie
La Zambie est l'un des pays d'Afrique les plus fortement urbanisés.
Transport
[modifier | modifier le code]Deux routes transafricaines traversent Zambie:
Agriculture
[modifier | modifier le code]Le gouvernement essaie de développer l'agriculture d'exportation (arachide, tabac).
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Manure dans des plaines inondées, 2015.
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Retrait des mauvaises herbes, 2017
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Traitement pesticide et anti-champignons de plants de tomate,
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Canaux d'irrigation, 2005
Mines
[modifier | modifier le code]La Zambie est un grand exportateur de cuivre et de cobalt, mais les gisements sont de plus en plus inaccessibles et moins riches.
À partir de 2021, le gouvernement zambien pense à développer les extractions de cuivre pour répondre à la demande mondiale car la transition énergétique est gourmande en cuivre[1]. L'idée étant de faire du cuivre "le pétrole du futur". La Zambie est d'ailleurs le deuxième plus grand producteur de cuivre en Afrique et le septième au monde[2].
En janvier 2021, les mines de Mopani qui appartiennent depuis 2000 au géant suisse Glencore, lourdement déficitaires, sont à nouveau nationalisées par le gouvernement zambien en échange d'un dollar symbolique ainsi que d'une reprise de dettes estimées à 1,5 million de dollars[3]. L'objectif du gouvernement zambien étant de retrouver un investisseur[4].
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La mine de cuivre à ciel ouvert de Nkana, dans la province du Copperbelt.
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Ville minière de Kitwe, près de la mine de Nkana.
Industrie
[modifier | modifier le code]Services
[modifier | modifier le code]Commerces
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Place du marché à Mansa, dans la province de Luapula.
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Centre commercial à Lusaka.
Tourisme
[modifier | modifier le code]Le gouvernement essaie de développer le tourisme.
Dette publique
[modifier | modifier le code]La Zambie a accumulé fin 2020 une dette extérieure de 12 milliards de dollars, dont la moitié vient de créanciers privés. Presque un quart est dû à des prêteurs chinois. La Banque africaine de développement a évalué la dette publique zambienne à 80 % de son PIB en 2019, contre 35 % à la fin 2014[5].
En janvier 2023, la visite à Lusaka de Janet Yellen, secrétaire d'Etat du Trésor des Etats-Unis, vise à demander aux créanciers de la Zambie d'alléger le poids de la dette qui pèse sur le pays en défaut de paiement depuis 2020[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « RDC-Zambie : le cuivre, pétrole du futur pour l’Afrique ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- « Zambie : bataille autour du cuivre », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Pourquoi la Zambie nationalise les mines de cuivre de Glencore – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- « Glencore va vendre sa participation dans ses mines de cuivre en Zambie », sur LEFIGARO (consulté le )
- « La Zambie décide de ne rembourser sa dette à aucun créancier ! », sur capital.fr, (consulté le ).
- « Washington fait pression pour alléger la dette zambienne – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )